Nicolas Sarkozy meurt et arriva aux portes du Paradis devant Saint Pierre.
Saint Pierre l’informa que lui et sa commission étaient en plein débat s’il devait aller au Paradis ou en Enfer et qu’ils avaient décidé de lui laisser le choix après avoir visité chaque lieu.
« C’est décidé, je prends le paradis » dit Nicolas en haussant nerveusement une épaule.
Mais Saint Pierre lui dit que c’étaient les règles du jeu et qu’il devait d’abord passer une journée en enfer, puis une journée au paradis avant de pouvoir décider.
Ils prirent un ascenseur pour descendre le long d’une paroi rocheuse et sombre. Nicolas suait et était nerveux rien que de devoir passer une journée dans un endroit aussi chaud. Mais lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, il vit un panorama à couper le souffle. Une plage avec des palmiers et une eau bleu turquoise. Sur cette plage il vit tous ses collègues et même tous les socialistes qu’il a toujours détestés. Ils étaient tous en train de prendre un apéritif avec des fruits de mers, du caviar. Ça lui rappelait sa visite chez Mouammar Kadhafi avant qu’il dût s’en débarrasser. Bref, il commença à festoyer avec ses collègues, Fillon, Hortefeux, Juppé et même Hollande. Le diable les rejoignît dans le courant de la soirée et ils mangèrent, burent dansèrent et chantèrent du Sardou sur fond karaoké.
Le lendemain, Saint-Pierre vint chercher Nicolas et ils remontèrent jusqu’au Paradis. Arrivé au paradis, il n’y avait pas de nourriture, mais il ne ressentait pas la faim non plus. Il n’y avait pas de boissons, mais il ne ressentait pas la soif. Il n’y avait pas de fête pour danser et chanter, mais il se sentait heureux et comblé.
Finalement Saint- Pierre lui demandait s’il avait pris une décision.
Sarko répondit : « Le Paradis c’est beau, très beau, mais je trouve que c’est plus animé en enfer. Je choisis l’enfer ! »
« En êtes-vous certain ? » lui demanda Saint-Pierre
« Oui, oui, oui ! allé envoyez moi à la plage en enfer ! »
Saint-Pierre le fit monter seul dans l’ascenseur et il descendit jusqu’à l’endroit où il était la veille. Mais au lieu de voir une plage, avec une mer turquoise et des palmiers, il ne vit qu’une étendue désertique s’étendant à l’infini.
Le diable apparut soudain devant lui. « Qu-qu-Que s’est-il passé ? ou sont passé mes amis ? la plage ? le sable et tout ce qu’il y avait la hier ? » bégaya l’ancien Président.
Le diable lui répondit : « Hier, on était en campagne. Aujourd’hui tu as voté ! »